NOTRE PREMIERE QUINZAINE DE JUILLET 2011 : NOUS L'AVONS PASSE CHEZ CHRISTINE Levée 6h30 pour les plus courageux, couché minuit pour les couche tôt.

Le petit déjeuner est consistant, le déjeuner pané, le quatre heures à Dix sept heures et le diner à Vingt trois heure. Non,non, nous ne marchons pas sur la tête, les semelles en feutre sont bien ancrées dans les galets le la Traun et l’Ager.

Les mouches volent, se plantent dans les arbres pour le maladroit que je suis, et dans la gueule des truites pour les meilleurs d'entre nous. Nous retrouvons les arc, les farios, et les chevesnes. Je prends même une ablette sur émergente de mouche de Mai hameçon de 10. Joël ferre un ombre de 50 en sèche et en fin de dérive aval, Roman Moser indique à Brian un de ses meilleurs coin de pèche , et Jean Jacques fait des plans vidéo digne d'un maitre cinéaste. Pour ma part, j’aborde les arcs sous les branches, source d’inquiétude, redoutant mon manque d’assurance dans cet environnement. Les truites gobent, nymphe, dans une eau émeraude et inondée de lumière. Chacun de mes lancers hésitants éloigne progressivement tout espoir de prises ; il faudra revenir. Puis c'est LE PARCOURS, fréquenté autrefois part Hans Gebetsroither garde de pèche et accompagnateur de l'hôtel Marienbrucke et inventeur du lancer autrichien. Premier ferrage puis départ en trombe. Cassé au nud de raccord. Saleté de 16/100 eme acquis la saison précédente, je m'en doutais et aurais du m'en séparer. Nouveau bas-de-ligne, nouveau lancer, nouveau ferrage et c'est le grand 8.Le poisson dévale et je suis bloqué au milieu des branches. Elle remonte, sonde puis saute et se rapproche enfin. Elle fait un bon 50 centimètres dans l'épuisette et retrouve rapidement son milieu. Ouf .Je vais pouvoir retrouver mes amis avec le sourire. Ne nous trompons pas ; les truites autrichiennes sont belles, nombreuses, mais leur pêche reste technique pour le pêcheur moyen que je suis: une bonne présentation conditionné par de multiples paramètres, le vent, le dimensionnement du bas-de-ligne, les courants et contre-courants, les arbres, les branches noyées, les galets qui glissent et parfois l’énervement et la fatigue. Si vous arrivez à franchir cette multitude d’obstacles ; la réussite reste conditionnée par un bon ferrage, un bon déroulement de la soie et du frein, du sang froid et un peu de chance pour les gros poissons. Arrive enfin ce grand moment de bonheur, ou vous glissez votre main sous le ventre de cette merveilleuse arc-en-ciel, partageant pour quelques minutes un moment d’intense intimité qui vous fait regretter de ne pas parler poisson. Puis c’est l’heure de retrouver son compagnon de pèche, puis le reste de l’équipée. Certain sont joyeux et turbulents, d’autres plus calmes, signe d’une journée moins généreuse. Il fait lourd, nous laissant craindre l'orage futur qui va anéantir nos espoirs de coup du soir et de truites géantes sortant de leurs profondes caches inaccessibles. Ils approchent ces nuages sombres qui semblent se retenir, accumulant l'énergie qui va fouetter nos visages d' insectes emportés par la violence du souffle chaud qui nous enveloppe. Ensuite les éclairs, puis la grêle nous font déguerpir en waders jusqu’à la pension. Après quelques verres, nous revivons tous les moments merveilleux de cette journée et nous endormons avec cette rivière qui nous portera jusqu'au matin. Ah, quel étourdis!!!!!!!!je ne vous ai pas dit. Christine nous a accueilli chez elle pendant ce séjour avec beaucoup de prévenance. Nous n'oublions pas ses excellentes pâtisseries et sa grande générosité ainsi que son humour: N'est-ce-pas elle qui a dit qu'il fallait une loupe pour voir les poissons de Brian? Merci à toi Christine. Luc